Chroniques de l'hypermonde.

n° 21. Novembre-décembre 1995

NOEL ET JOUR DE L'AN

Les dures semaines que nous venons de vivre redonnent aux fêtes de fin d'année un lustre nouveau. Noèl annonce pour les Chrétiens la naissance du Sauveur. Pour tous, c'est la marche des jours vers plus de lumière, vers tous les renouveaux possibles.

Jamais depuis longtemps, peut-être depuis les années difficiles de l'après guerre, un nouvel an n'aura été attendu avec autant d'espoir. Espoir que les durs sacrifices consentis par le corps social soient sources d'une prise de conscience par les élites des réalités sociales.

Espoir de la mise en mouvement d'une société qui avait tendance à se figer peu à peu.

Accompagnant de tout cœur cette fragile espérance, le Club vous adresse ses vœux les plus chaleureux pour 1996.

LE CLUB MONTE EN PUISSANCE

Depuis le rentrée de septembre, les séances du Club attirent un public de plus en plus nombreux et motivé. Il n'est pas une semaine où nous n'accueillions une personnalité ou un expert des domaines qui nous passionnent.

Cette montée en charge est très encourageante pour tous ceux qui ne ménagent pas leurs efforts pour la réussite de ces séances, Président, en tête.

Nous nous efforçons de tenir une programmation plus serrée et nous sommes pour l'instant dans une situation d'abondance où nous avons plus de propositions intéressantes que de créneaux disponibles.

Nous vous rappelons à ce propos le service Fax Express, annonçant les modifications éventuelles du programme prévisionnel. Il est servi aux membres du Club.

N'hésitez pas, pour tout renseignement, à téléphoner ou à laisser un E-Mail à Pierre Berger ou à Jean-Paul Bois.

CONTENU DU NUMERO

Vous trouverez dans ce numéro la première partie d'un article de Pierre Berloquin sur l'œuvre de Marcel Duchamp. Il fait suite à sa présentation de l'idée de " Machines célibataires ", chère à Duchamp. Ce texte reflète bien le genre de sujet et de réflexions appréciés par nos membres.

Vous trouverez ausi un certain nombre d'informations et de notes de lecture sur les sujets tournant autour du devenir et des conséquences des société numériques.


SCRIPTA MANENT

DATA VOLANT …

L'incident : un banal crash de disque. Mais de ceux qui font mal. Celui de l'ordinateur portable regroupant l'essentiel de l'activité.

Dans le naufrage, l'édito original a disparu. Dérision, il tressait les louanges du Cyber-monde, des grands espaces numériques. En résumé, si vous n'étiez déjà connecté au Net, l'incitation à sauter le pas était pressante.

Celui-ci rend un tout autre ton. Il transcrit une expérience douloureuse. Perdre deux cents Megas octets de fichiers n'est pas simple à vivre.

Pour deux raisons au moins.

La première, la plus évidente, est la dilapidation d'une certaine quantité de travail.

Malgré la sauvegarde de 98% des fichiers, les 2% envolés sont dûrement ressentis ! C'est le numéro en cours de Chroniques, les notes prises à la volée et surtout la disparition brutale d'un environnement configuré pour le nomadisme, très long à reconstituer.

La seconde est plus sournoise. C'est une perte de confiance. Envers ses certitudes professionnelles, envers un environnement cognitif que l'on souhaitait de plus en plus virtuel, de plus en plus personnel et autonome. Dur-dur, pour un promoteur du "tout numérique" de prendre conscience de sa fragilité et d'admettre que la robustesse reste du côté de crayon du papier…

Avec Pierre Berger, nous nous sommes posé à plusieurs reprises la question de la dévolution de nos "patrimoines" numériques le jour où nous ne serions plus. Que deviendraient les milliers d'informations patiemment recueillies, les réflexions confiées à nos chère machines ? Quel sort leur réserveront nos héritiers ? Devons-nous désigner des exécuteurs testamentaires pour la part numérique de notre héritage ?

Avec cette anihilation spontanée, la réponse est venue d'elle-même. A l'image de celle que suggérait ce graffiti d'extrême droite des années soixante dix : " Gauchiste, ne te casse pas la tête, on s'en charge ! ".

Un p'tit crash, deux p'tits crash, et on n'en parle plus …

JPB

LES MACHINES CELIBATAIRES


Voici la première partie de l'article de Pierre Berloquin qu'il a sous-titré ::
GRILLE POUR UN MONDE POETIQUEMENT CORRECT

“Mon hypothèse de départ est que le monde de l'art et le monde industriel, vécus par les mêmes êtres humains, peuvent et doivent échanger leurs philosophies et leurs problèmes. Je suis donc fondé à appliquer à la problématique actuelle de l'industrie les réflexions et les travaux de créateurs artistiques de la première moitié du siècle tels que les surréalistes. En ce qui concerne l'investissement considérable que nous consacrons actuellement à notre interaction avec les machines, nous avons un trésor d'outils de réflexion à puiser dans ce que ces créateurs ont ressenti, représenté et exprimé. En particulier, une analyse serrée montre que la vie et l'œuvre de Marcel Duchamp sont au centre de ces préoccupations et dégage les éléments fondamentaux d'une réflexion contempo-raine efficace.

Je me propose ainsi de fonder de manière durable un point de vue pratique sur les relations de l'être humain et de la machine, et de déboucher sur une grille d'évaluation pouvant servir de repère et de boussole dans l'univers homme-machine que nous sommes entrain de construire. Pour ce faire, j'entreprends de bâtir un pont aussi rigoureux que possible entre les préoccupations de Marcel Duchamp et de ses contemporains et celles des constructeurs actuels de machines et d'interfaces électroniques. Une partie de ce chemin a été suivi, d'une manière poétique, par Michel Carrouges, qui est allé de Duchamp à la littérature dans les années cinquante*. Il reste à parcourir aujourd'hui le chemin complet, des arts plastiques à l'industrie, en s'armant d'outils de travail assez solides pour assurer la validité du résultat, mais aussi assez souples pour respecter la délicatesse du contenu.

"Les trois spectateurs cachés virent avec netteté la couronne basculer et, devenue mâchoire incandescente, mordre de toutes ses dents l'homme aux tempes. Marcueil hurla et bondit, rompant ses derniers liens, arrachant les électrodes dont les spirales bruissaient derrière lui.

Marcueil dévalait les escaliers ... Les trois hommes comprirent ce que peut avoir de lamentablement tragique un chien, une casserole à la queue.

Quand ils sortirent sur le perron, ils n'aperçurent plus qu'une silhouette grimaçante, que la douleur avait lancée çà et là, à une vitesse surhumaine, par l'avenue ; qui s'était cramponnée avec une poigne d'acier à la grille, sans autre dessein que de fuir et de se débattre, et qui avait faussé deux des barreaux de la grille monumentale.

Cependant, dans le vestibule, les fils rompus tressautaient, électrocutant raide un domestique accouru, et mettant le feu à une tenture qui se dévora, sans flamme, avec une lenteur sournoise, ayant l'air de se pourlécher d'une lèvre rouge.

Et le corps d'André Marcueil, tout nu et doré par places d'or rouge, restait entortillé autour des barreaux, ou les barreaux autour du corps.

Le Surmâle était mort là, tordu avec le fer."

Le Surmâle. Alfred Jarry.

Marcel Duchamp, né à la fin du XIXème siècle, est fils d'un notaire normand, dont la fille et les trois fils deviennent artistes, peintres ou plasticiens, et qui l'accepte, leur assurant même un subside minimum jusqu'à un âge avancé. Il est vrai qu'il y avait déjà des artistes dans la famille. Marcel, après une solide éducation, monte à Paris et fait des premiers tableaux peu innovateurs par rapport à l'art ambiant de l'époque, entre l'impressionnisme et le fauvisme. Sa rencontre avec le cubisme est une révélation. Il en pousse aussitôt la logique au delà des idées de ses fondateurs, en introduisant le premier la dynamique du temps, cette quatrième dimension à laquelle il conservera toujours une grande importance.

Les cubistes (déjà) traditionnels sont atterrés. Gleizes, en particulier, exige que le "Nu Descendant un Escalier" soit retiré de leur exposition de 1913. N'ayant d'ailleurs pas le courage de l'ordonner directement à Duchamp, il le lui fait transmettre par ses deux frères. Duchamp ne sera accepté par les musées français que plus de cinquante ans plus tard (une toile au Centre Pompidou).

Duchamp part aux Etats-Unis, où son Nu fait sensation à l'Armory Show. Il accomplit quelques années plus tard une seconde révolution : les "ready made". Il expose d'abord une roue de bicyclette, puis signe son fameux urinoir. Ces ready made sont en fait le fruit d'une réflexion logique : en tant qu'artiste, mon travail consiste à prendre un nombre considérable de décisions : couleurs, traits, formes, emplacements, etc; pourquoi ne pas passer à la limite et produire une œuvre qui soit le résultat d'une seule décision; j'aboutis ainsi à sélectionner un objet déjà fait et à le signer.

Il travaille ensuite 8 ans, de 1915 à 1923, à son œuvre maîtresse, le grand verre intitulé "La Mariée mise à nu par ses célibataires, même(s)". Après de nombreuses œuvres diverses, d'une grande richesse de contenu conceptuel et philosophique, il laisse une ultime réalisation posthume, "Etant donné : un la chute d'eau, deux le gaz d'éclairage", qu'il qualifie d'"approximation démontable".

La quatrième dimension a joué un rôle considérable dans l'œuvre de Duchamp (lire à ce sujet l'ouvrage (introuvable) "Voyage au pays de la quatrième dimension" de Pawlowski). Ses œuvres cubistes dynamiques représentent les multiples intersection du plan et d'un espace à quatre dimensions. Dans chaque œuvre un détail a pour but d'évoquer l'existence d'une autre dimension. Les titres mêmes de ses œuvres visent souvent à provoquer le déclic qui fera plonger le lecteur, lui fera prendre conscience qu'il ne voit qu'une projection d'un espace plus riche.

Duchamp plaît aux surréalistes qui le considèrent d'emblée comme un des leurs. Il n'adhéra jamais officiellement au mouvement. Il n'en fut jamais exclu.

La révolution de Duchamp est de nous forcer à reconsidérer la notion d'art. Il le dit dès les années 20, mais clarifie sa pensée dans les années 60. L'art exige la présence de deux partenaires : le créateur et le "regardeur", le "témoin oculiste", pour reprendre les termes de Duchamp. L'artiste pose un objet comme objet d'art, le témoin le reconnaît comme tel. Cela nous conduit aujourd'hui à deux cas limites :

- l'art brut, où l'auteur se sait pas lui-même qu'il est artiste, les spectateurs ayant l'entière responsabilité de considérer son œuvre comme artistique

- l'art conceptuel, où l'auteur tente d'assumer cette responsabilité, tente de se passer du regardeur, produisant pour cela des volumes d'écrits et de paroles autour d'un objet qui n'est plus qu'un truchement.

Un aspect remarquable de la vie de Marcel Duchamp est son désintérêt délibéré pour la commercialisation de ses œuvres, les cédant toujours pour des sommes symboliques et tirant ses revenus d'autres sources (leçons d'Echecs, de français, etc).

La présence de la machine dans l'œuvre de Duchamp n'est pas une surprise. La machine progresse lentement, depuis plusieurs millénaires, dans son insertion dans la société humaine. Sa présence est plus nette depuis la Renaissance. Descartes consacre un ouvrage entier, plus poétique que scientifique, à expliquer le fonctionnement du corps humain par un modèle machiniste. La machine est un objet, une inspiration, une référence constante de l'art plastique et pictural depuis un siècle, et en particulier pour les peintres surréalistes, dont Picabia, l'ami le plus proche de Duchamp. Les surréalistes littéraires ont été jusqu'à faire d'eux-mêmes des machines, avec l'écriture automatique. La machine est une présence fondamentale dans l'œuvre de Duchamp.

Le grand verre de Duchamp, "la Mariée mise à Nu par ses Célibataires, mêmes", concentre sa réflexion sur la relation homme machine et force notre attention pour un faisceau de raisons :

- l'œuvre est au centre de la vie de Duchamp et l'aboutissement de plusieurs œuvres préliminaires et de nombreuses années de recherche

- Duchamp s'y est référé tout au long de sa vie

- les surréalistes en ont fait une référence centrale, jusqu'à associer à son titre le titre de leur revue (Le Surréalisme, même)

- après que l'original ait été brisé au cours d'un transport, plusieurs musées à travers le monde ont pris la peine d'en réaliser des copies scrupuleusement fidèles et authentifiées par Duchamp (Londres, Stockholm, Philadelphie, Tokyo)

- l'analyse de Michel Carrougess révèle l'importance de son modèle pour rendre compte de nombreuses œuvres d'auteurs majeurs (Verne, Kafka, Jarry, Huysmans, etc)

Essentiellement, la valeur du grand verre est de mettre dramatiquement en scène deux classes de protagonistes : les êtres humains d'une part, représentés par les célibataires, les machines, d'autre part, représentées par les mécanismes commandés par la "mariée". Il révèle et projette le "mariage célibataire", éternellement tenté et éternellement impossible de l'être humain et de la machine. L'aspect machiniste de la mariée est dévoilé et littéralement mis à nu de plusieurs manières :

- par l'affirmation même du titre

- par la description figurative même

- par la transparence même du support verrier de l'œuvre.

Le mot "même", lui-même, est le déclic final sur la construction, tentant, du propre aveu de Duchamp, de provoquer un coup d'oeil instantané sur un autre univers dont celui-ci n'est qu'une intersection.

L'ensemble vise donc à livrer au "regardeur occuliste" une dénudation ultime de la mariée-machine. Il entreprend de soulever définitivement la juppe décente du progrès, pour nous claquer aux yeux les dangers d'absurdité et de cruauté des irrésistibles épousailles de l'humanité et du machinisme. Il nous présente un outil de compréhension de la relation homme-machine, sous forme d'un système de référence : la MACHINE CÉLIBATAIRE.

Aussi bien, puisque nous sommes, plus d'un demi-siècle plus tard, engagé dans un mariage maintenant indissoluble avec la machine, nous pouvons revenir de la vision de Duchamp avec des armes pour comprendre l'univers qui est entrain de se construire, nous y situer, en déjouer les pièges, et, peut-être, nous-mêmes, en jouer.

Une première élaboration du concept de machine célibataire consiste à le confronter à de nombreuses œuvres littéraires ayant une parenté très forte avec le verre de Duchamp

La Colonie Pénitenciaire de Kafka

Le Surmâle d'Alfred Jarry

L'Invention de Morel, d'Adolfo Bioy Casares

L'Eve Future, de Villiers de L'Isle-Adam

etc

L'analyse conduit à définir un système type machine célibataire comme comportant quatre attributs :

un ou plusieurs acteurs humains, fortement impliqués dans une relation avec une machine

une règle, déterminant l'existence du système

des observateurs, ou "témoins oculistes", constituant la galerie qui ajoute une dimension de spectacle

un mythe, donnant un contenu et de la consistance au fonctionnement du système; or un mythe présente trois aspects complémentaires :

- une histoire énigme logique, nœud de résistance rationnellement inacceptable

- un autre temps, parallèle et irréductible au temps historique (l'illud tempus)

- un outil de vie : revivre un mythe est une inépuisable source d'énergie.

NOTES DE LECTURE

Le rêve américain en danger, d'Edward Luttwak, Éditions Odile Jacob.

L'auteur propose un concept neuf du capitalisme, qu'il nomme le “turbo-capitalisme”: l'économie évolue de plus en plus vite, le contrôle public recule, la mondialisation s'organise. L'accélération des changements structurels est d'ordre technologique. Il paraît bien difficile de lui résister. S'opposer à son existence, c'est retarder les progrès technologiques, avec pour résultat une croissance plus lente et du chômage. Et même, démontre Luttwak, un chômage structurel persistant. Mais la médaille a son revers. Une part importante des individus, qui étaient dans le passé sécurisés par les rigidités du système, sont désormais livrés à un environnement très incertain. L'Europe n'est qu'un “package” comme un autre. Exemple, la dérégulation du marché aérien en France. Hier, Air Inter avait le monopole des lignes intérieurs, les tarifs étaient élevés. Demain (c'est à dire aujourd'hui déjà), l'usager paiera moins cher, mais travailler à Air Inter sera moins sûr, moins bien rémunéré. Il est urgent de se protéger du turbo-capitalisme, conclut Luttwak. Mais il ne propose, hélas, aucune recette. ANNE LIEBMAN

NDLR : un entretien avec Edward Luttwak a été publié dans Le Monde daté du lundi 5 juin 1995.

Les nouveaux maîtres du monde, de Renaud de La Baume et Jean-Jérôme Bertolus (Belfond). Superficiel, mais vivant. Montre la variété des acteurs qui interviennent désormais dans l'hypermonde et des grands enjeux économi-ques. Avec une crainte de tous les acteurs: que la gratuité fondamentale d'Internet l'emporte sur tous les chercheurs de bénéfices. (A. L.)

L'invention de l'humanité de Marcel V. Locquin, sous-titré : Petite histoire universelle de la planète, des techniques et des idées, est bien utile pour nous aider à relativiser la place de l'hypermonde dans un processus plus ancien.

Établissant une chronologie détaillée depuis la naissance de la planète jusqu'à celle du Christ, l'auteur recense les acquis les plus récents sur le passé de la terre, des hommes, de leurs techniques et de leurs croyances.

Rassemblant sous une forme condensée une moisson de faits généralement éparpillés, ce précis d'histoire universelle devrait figurer dans nos bibliothèques et souvent consulté pour nous rappeler que le temps de notre planète n'est par la nano-seconde mais la Giga-année. (JPB)

Édition : La Nuée Bleue. 157 p., 88 Francs.

Vous pouvez contacter Marcel Locquin au 47 14 19 72

LA GUERRE DES INFOROUTES SE PREPARE

Une véritable guerre économique se noue derrière les grands discours sur les inforoutes. Un correspondant américain stigmatise sur Internet les industriels de la télévision câblée: "Ils veulent des accès contrôlés grâce aux boîtiers (set top boxes), et non une architecture ouverte. Ils veulent une limite de 500 canaux sans possibilité d'une bande étroite pour les développeurs privés de contenu. Le gros fric mène la danse et laisse le bas peuple dans l'ignorance".

LA CYBER-CIGOGNE PASSE CHEZ LES FLICHY

Le printemps a vu le passage de la cigogne dans le ciel du Perche pour livrer un petit Timothé à Philippe Flichy et Sophie Josien.

Nul doute que les heureux parents ne se réfugient de temps en temps dans les réalités virtuelles si leur dernier né pousse des cris trop perçants.

Avec les meilleurs vœux du club pour ce futur arpenteur de l'hypermonde.

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RENDEZ-VOUS DU MARDI SOIR

Vous êtes les bienvenus, tous les mardi-soir,
à partir de 19 heures 30, au Restaurant :

Chez Clovis

33, rue Berger 75001 Paris

Tél : 42 33 97 07

(Métro Halles, face à St Eustache )

Le programme des interventions vous sera communiqué, soit par FAX pour les membres du Club (indiquez-nous votre numéro), soit par téléphone auprès de Pierre Berger (49 04 79 30).



ATTENTION : LES CHRONIQUES NE SERONT DÉSORMAIS SERVIES QU'AUX MEMBRES
À JOUR DE LEUR COTISATION.


300 F pour l'année, par chèque postal ou bancaire, à l'ordre du Club de l'Hypermonde.

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